A découvrir
- Les ruines de l’église Notre-Dame-la-Brune
- La nature environnante
Mes coups de
- L’atmosphère apaisante du lieu
- Le prieuré perdu au milieu de nul part
Distance de Montélimar
30min
Distance de Valence
1h
Durée de la balade
1h
Au début de l’automne, nous sommes allées nous promener du côté d’Aleyrac, à la découverte du prieuré ou du moins de ce qu’il en reste.
Le petit village d’Aleyrac se situe entre la Bégude-de-Mazenc et Taulignan, à une trentaine de minutes de Montélimar. Le prieuré se trouve à l’extérieur du village dans un endroit isolé, en pleine nature.
L’histoire du prieuré
Les ruines de l’église Notre-Dame-La-Brune, construite au 12e siècle, sont tout ce qu’il reste du prieuré. Son emplacement reculé peut s’expliquer par la source miraculeuse sur laquelle l’église a été bâtie. A la fin du 14e siècle, les religieuses bénédictines abandonnèrent ce site isolé. L’église est, aujourd’hui, classée au titre des monuments historiques.
Si vous souhaitez en connaître un peu plus sur l’histoire de ce lieu, c’est par ici.
Un lieu apaisant
Un endroit, comme je les aime, une atmosphère apaisante, des vieilles pierres et personne à l’horizon, le tout en pleine nature ! Nous ne pouvons pas dire que nous avons été dérangées. Nous avons uniquement rencontré un chien que les filles auraient bien adopté.
Ensuite, nous en avons profité pour faire une petite balade autour du prieuré. Nous avons emprunté le chemin qui monte à l’arrière de l’église et nous avons ramassé quelques trésors d’automne.
Un lieu que je vous invite vivement à découvrir. Idéal pour une petite balade.
Connaissiez-vous ce lieu ? N’hésitez pas à me partager votre expérience.
Informations pratiques :
Prieuré d’Aleyrac, 26770 Aleyrac
Ouverture toute l’année.
Non seulement je connais le prieuré d’Aleyrac mais j’ai en quelque sorte grandi avec lui dans la mesure où mes parents avaient une maison dans les collines en contrebas, à une heure à pied par les chemins. Années après années, je ne manquais jamais, lors de mes séjours en Drôme provençale, de grimper au prieuré, alors accessible uniquement par les chemins (ni route goudronnée ni GR). Je me souviendrai toujours de la révélation que fut la découverte des ruines du prieuré, la première fois que je suis tombé dessus, à quinze ans, au hasard de mes pérégrinations. Un bijou roman dans un écrin de verdure traversé par une source limpide et généreuse. Une architecture d’une simplicité et d’une beauté confondantes, un appareillage parfait, des proportions idéales, une voûte en cul de four d’une grande délicatesse. Un temple à ciel ouvert invitant à la prière, à la contemplation et à l’action de grâce. Une présence presque palpable des générations de moniales qui ont fait le choix de se retirer du monde pour mieux le porter dans la prière. Un lieu magique dans lequel on rentre comme dans un moulin et dont on sort pas tout à fait le même.
Merci beaucoup pour ce très beau commentaire. Nul doute que les personnes qui vous liront, voudront découvrir ce lieu magique !
Bonjour, oui je connais cet endroit qui a laissé dans ma mémoire un souvenir inoubliable. J’étais éclaireuse (eedf, éclaireuses et éclaireurs de France, mouvement scout laïque), mon premier camp à la Bégude de Mazenc à 13 ans, une randonnée sac à dos qui passait par ce prieuré. Nous avons dormi à la belle étoile une nuit dans le prieuré. Un souvenir de calme, de bonheur, un lieu au sens très particulier dans cette magnifique région. Je n’avais que le souvenir de ce lieu en image, pas le nom. J’ai 57 ans et pendant de longues années, sans internet, je le suis souvent demandé si c’était un souvenir tellement ce lieu est chargé de paix. Je le retrouve tel que dans mes souvenirs.
Excellent et poétique commentaire ci-dessus, qui rend compte à l’identique ma découverte. Et en plus, derrière un petit bijou de … cimetière. Si, si, 5ou 6 tombes familiales et fleuries rendent paradoxalement le lieu un peu vivant, Je voudrais mes cendres répandues au pied du lilas qui garde l’entrée. Sophie SICOIT, de La Bâtie-Rolland et de Marseille.